Je suis au bout de ma vie. J'ai le siège auto dans un main et avec l'autre je tiens ma fille qui est fatiguée, énervée et me demande en pleurant sa poupette qui vient de tomber dans une flaque.
Je sens la pression monter mais je ne me permets pas de craquer devant mon enfant. Je me suis promis que je vais être une maman cool qui n'implique pas sa fille dans les frustrations d'adultes. J'ai vu beaucoup de parents qui crient aux enfants parce qu'ils sont submergés par la fatigue et les problèmes quotidiens. Mais les pauvres enfants ne sont pas à blâmer, ils vivent dans leur univers innocent et brillant et il ne faut pas gâcher ça pour eux: l'enfance est une belle période qui pose les bases de qui ils deviennent adultes. Alors la prochaine fois que vous vous sentez dépassé essayez de ne pas décharger vos émotions dans l'univers de vos enfants - c'est plus important pour eux que vous pensez (oui, j'ai bien fini avec les leçons de parenting)
Je prends sur moi mais je sens des larmes aux yeux. Le siège auto est lourd et je ne veux pas faire une petite pause et le laisser par terre car dans ma tête le coronavirus est partout donc je ne peux pas risquer (oui, je sais, je sais j'exagère).
Ma fille pleure encore. J'ai envie de courir et de crier dans le meme temps, comme une singe folle. Mais je prends sur moi. Je prends sur moi, je prends sur moi. Je respire profondément et je prends sur moi.
Je vérifie ma poche. Où est la clé de l'Audi e-tron?
Cela
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