L’Abarth 600e Scorpionissima : au volant d’une vraie Abarth 

La Docle Vita dans une électrique au mordant unique

Aborder les routes coquines et atypiques des anciens villages italiens est une expérience digne d’un film romantique. Les vitres baissées, les cheveux dans le vent, la musique et le soleil qui transforme la conduite en danse harmonieuse. Si l’on s’imagine la Dolce Vita, on doit bien se l’imaginer au volant d’une Abarth. Avec la Scorpionissima, cet univers est plus atteignable que jamais. Célèbre pour ses Fiat revisitées, au caractère vif, dynamique, audacieux et rebelle, la marque a délivré une électrique plus Abarth que jamais. 

Une électrique espiègle 

De loin, dès la sortie d’un virage, le caractère audacieux de la Scorpionissima est reconnaissable. Ses couleurs uniques, le violet « Hypnotic Purple » ou le vert « Acid  Green », traduisent aussi bien par leurs noms que par leurs reflets au soleil la marque distincte d’une conductrice Abarth. Son kit carrosserie noir et sportif, ses jantes 20 pouces, aérodynamiques et mordantes (rappelant la pointe du Scorpion) et ses phares au regard arrogant sont sublimés par les badges à l’effigie du Scorpion et des plaquettes de frein signées Abarth. Le seul élément qui pourrait sublimer ce look est probablement votre paire de lunettes de soleil. 

Plus subtilement, on remarque les choix de design conduits par François Leboine, Directeur Design Fiat & Abarth, notamment le nez de requin à l’avant pour une silhouette encore plus dominante et l’aileron, l’un des éléments les plus importants en termes de performance, qui sépare le flux d’air en deux. L’équipe rend hommage à Carlo Abarth, qui découvre en 1962 que garder le coffre légèrement ouvert lors des courses permet un meilleur aérodynamisme et un refroidissement du moteur (placé à l’arrière) plus efficace. 

À l’intérieur, c’est un univers modernisé et pétillant qui nous invite à prendre le contrôle du Scorpion. François Leboine nous explique l’inspiration des éléments gaming, au travers notamment des sièges, ouverts et sculptés, un mélange de racing et futuriste, qui cherchent à captiver un public moderne avec une forte culture graphique.

Des trajets qui deviennent fun 

Le mélange entre confort, pratique, et performance est au rendez-vous. Si on a dû  mettre nos Fiat adorées de côté malgré leur maniabilité en ville pour se tourner vers une  voiture utile à toute la famille, on peut oublier les compromis avec la Scorpionissima.  Spacieuse à l’avant et à l’arrière, elle reste compacte, à moins de 60 centimètres de  plus qu’une Fiat 500. Elle est donc parfaite pour naviguer les rues étroites et les parkings sans stress. De plus, ses capteurs à 360o facilitent les stationnements en  milieux étroit.

Son système d’aide à la conduite ADAS, comprenant notamment le régulateur de vitesse adaptatif, l’aide au maintien de la voie et le freinage d’urgence autonome assure une confiance et une sérénité supplémentaire sur la route.  

À l’inverse d’un petit SUV qui pourrait paraître lourd et paresseux dans les manœuvres, elle a la puissance nécessaire pour traverser, s’insérer et dépasser sans problèmes. Grâce à ses 280 chevaux (207 kW), on peut mettre les situations tendues derrière nous, métaphoriquement aussi bien que sur la route ; si on veut qu’elle avance, elle avance. Accomplissant son 0 à 100 km/h en 5,85 secondes, le stress de conduire  une voiture peu réactive devient inimaginable.  

Malgré son apparence sportive, la 600e reste extrêmement confortable. On s’imagine enchaîner les heures de voyage facilement dans ses sièges baquets Sabelt à l’avant, la sensation du cuir Alcantara apportant une expérience sensorielle supplémentaire. Le  tableau de bord numérique 7 pouces et l’écran d’infodivertissement 10,25 pouces  donnent accès à toutes les fonctionnalités du véhicule, y compris le choix des modes  de conduite Turismo (140 kW), Scorpion Street (170 kW) et Scorpion Track (207 kW),  ainsi qu’à CarPlay et Android Auto. Avec son autonomie de 330 km et son temps de charge de 27 minutes sur chargeur rapide, les roadtrips peuvent enfin incarner la Dolce Vita.

Pour ceux qui rêvent d’un monospace facile à manœuvrer et réactif comme une sportive, la Scorpionissima pique notre curiosité. 

Une pointe de mordant supplémentaire 

Pour ceux qui cherchent à honorer Carlo Abarth, et aller plus vite que les autres dans des petites voitures, la Scorpionissima nous prouve qu’elle est en effet plus qu’une voiture de routes ouvertes. 

Malgré son moteur électrique, elle annonce son arrivée grâce au générateur de son intégré qui réplique les bruits des moteurs iconiques Abarth (option à activer dans les réglages).  

Son système de suspension optimisé pour absorber les chocs et ses modes de conduites et maniabilité orientés circuit nous rappellent pourquoi elle porte le Scorpion sur son capot. Son différentiel Torsen, notamment apprécié par les pilotes de voitures de performance pour sa réactivité et sa précision, répartit automatiquement et mécaniquement le couple en temps réel pour assurer une stabilité optimale et une conduite maîtrisée aussi bien sur circuit que dans la neige ou la boue. 

Une vraie Abarth 

Rivaliser avec les voitures de courses au format et à l’étiquette considérable en conduisant des citadines optimisées pour la performance était la passion de Carlo Abarth, qui ne manquait pas de dire « le dimanche sur le circuit, le lundi au bureau ». Au  fil des années, il a développé une marque audacieuse et iconique que les fans n’ont pas pu s’empêcher d’adorer et de protéger.  

« La règle dit, si c’est un moteur, il doit y avoir des pistons, » reprends Guillaume Clerc, Directeur Produit Fiat & Abarth, traduisant la pensée des conducteurs des voitures thermiques de la marque. Cependant, préserver son piquant authentique était la priorité des équipes qui ont conçu la Scorpionissima. Guillaume Clerc revisite donc cette idée commune en assurant que la seule différence est la façon dont cette puissance tant adorée est générée ; par des moteurs électriques plutôt que par des pistons. « La 600e est la plus Abarth de toutes » nous rassure-t-il.

L’héritage de Carlo Abarth et l’expertise de Stellantis Motorsport en Formula E (notamment en gestion  thermique, récupération d’énergie et dynamisme électrique) leur ont donc bien permis de concevoir un véhicule qui prend sa place dans la gamme du Scorpion. Eleonora Agnello, Manager Marque & Produit Abarth, adresse les inquiétudes de certains vis-à-vis du respect de la vision de Carlo Abarth. Celui-ci était animé par le désir de dépasser chaque limite et maîtriser n’importe quelle technologie, de toujours aller plus vite et gagner plus souvent, nous explique-t-elle. D’après l’équipe Abarth, il aurait accueilli cette nouvelle opportunité avec enthousiasme, comme chaque autre avancée qu’il a adapté à ses véhicules.  

Un mélange d’héritage et de renouveau 

Finalement, ce qui rend la 600e Scorpionissima si intéressante, c’est ce mélange entre l’héritage axé performance d’Abarth, la reprise d’une carrure compacte Fiat rendue plus spacieuse, et l’intégration technologique de l’électrique et des accessoires modernes rendant la conduite encore plus agréable. Elle concilie parfaitement la recherche de  performance, le besoin de praticité, et la quête de confort. C’est un équilibre entre  l’innovation technologique et la fidélité à l’esprit sportif. 

Comme remarque Guillaume Clerc, « Le monde de l’électrique c’est aussi un monde qui appelle à une conduite tranquille. C’est ça qui est intéressant avec cette Abarth ; on a accès à la puissance et à la tenue de route quand on en a envie, mais dans une vie de  tous les jours on peut rouler tranquillement. »

Rechercher

NEWSLETTER

J'ai lu et j'accepte la politique de confidentialité